En mouvement

Douze associations de femmes des quartiers populaires, ont demandé le 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes qu’enfin une loi intégrale incluant les besoins de TOUTES les femmes vivant sur le sol français, soit votée au plus vite et soutenue ensuite par des mécanismes de mise en œuvre efficaces.

Depuis le déclenchement de l’invasion israélienne dans plusieurs régions du Liban et le déplacement des populations vers des zones plus sûres, de nombreuses initiatives menées par des femmes ont vu le jour, visant à soutenir les déplacées et à fournir des solutions et des produits essentiels pour les aider à surmonter cette épreuve.

Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées de leurs foyers dans le sud, la Bekaa et la banlieue sud de Beyrouth, des régions ciblées par des bombardements et frappes divers depuis des mois. Cependant, le 23 septembre a été la journée la plus violente, Israël ayant lancé environ 1300 frappes, selon l'Agence Nationale de l'Information, sans solution diplomatique en vue ni pour Gaza ni pour le Liban.

La Cimade publie un appel dans lequel elle dénonce l’absence de politique globale de la France en matière de lutte contre les violences faites aux femmes, et demande que les femmes étrangères fassent partie intégrante de cette politique publique

Bien que l'on parle du phénomène migratoire presque exclusivement en termes masculins, la présence croissante des femmes, notamment en Italie, exige une analyse dans une perspective de genre. Ce n'est pas un hasard si le Fonds populaire des Nations unies parle d'"un fleuve puissant mais silencieux une révolution qui s'étend en mouvement et en pouvoir mais qui reste largement silencieuse".

Il y a un mois, à l'Institut français de Tunis, une performance théâtrale a eu lieu, conçue et réalisée par le Parlement des écrivaines francophones (PEF), sous forme de « procès » intenté aux femmes qui écrivent. Emna Belhaj Yahia, écrivaine tunisienne, qui vient de publier « 80 mots de Tunisie » aux éditions l’Asiathèque, est membre de ce Parlement et faisait partie des « témoins » de ce procès fictif. Elle nous en rend compte dans cet article.

Le 9 juin 2024 marque un moment poignant dans l'histoire du féminisme en Algérie, marquant les 40 ans depuis la promulgation du Code de la famille. À cette occasion, la Fondation du Journal Féministe Algérien a publié une déclaration mettant en lumière les impacts dévastateurs de cette législation sur la vie des femmes en Algérie.

En Tunisie, 69 % des doctorants et 57% des chercheurs sont des femmes. Si elles considèrent la thèse comme un accomplissement personnel, arriver à son terme implique une détermination à toute épreuve, sans garantie de trouver un travail.

Pour les anciennes de la guerre de libération, le Code “de l’infamie”, comme elles l'appellent, est une régression, une trahison des aspirations pour l'égalité. Le Code de la famille algérien demeure un obstacle majeur à l'autonomisation des femmes. La lutte des féministes algériennes pour son abrogation ou sa révision profonde est un combat de longue haleine.

Avec 5 millions d’entrées en quelques semaines seulement, les Italien.ne.s ont clairement préféré, l’an passé, le noir et blanc du film de Paola cortellesi au rose bonbon de « Barbie » réalisé par Greta Gerwig. Comment expliquer ce succès public qui a parcouru toute la péninsule en devenant un véritable fait de société ?