En mouvement

Au départ, elles étaient deux : Les Chiennes de garde et Zéromacho à lancer le Front féministe et à en partager le manifeste. Quelques deux mois plus tard, une soixantaine d’associations l’ont signé.

Rigoureuse, passionnée et estimée pour son courage et son indépendance, elle a été la journaliste russe la plus connue à l’étranger. Elle dénonçait les horreurs de la guerre en Tchétchénie et la corruption généralisée, elle accusait ouvertement Poutine et l’oligarchie au pouvoir de violer les droits humains et de limiter la liberté de la presse. Victime d’intimidations et de menaces continuelles, elle a été tuée en 2006. Les commanditaires du meurtre restent à ce jour impunis.

Suivie par l'Inde, la Russie et la Chine, la Turquie est le pays où on compte le plus grand nombre de cas de harcèlement juridique à l’égard des femmes journalistes. Ceci se fait surtout « à travers des poursuites vexatoires, où le processus judiciaire en soi sert de punition, ainsi les femmes journalistes sont harcelées et intimidées », déclare Ceren İskit de la Coalition pour les femmes dans le journalisme.

Journaliste diplômée en Sciences politiques à l’Université d’Alger, Badra Hafiane séjourne quelques temps en Belgique et se forme dans le domaine du développement durable. A son retour en Algérie, la jeune femme met en place plusieurs projets pour lutter contre la pauvreté qui pénalise les femmes en premier lieu.

Parmi les sujets de débats, qui ont réuni des journalistes d’Europe, d’Afrique et d’Asie lors des Assises internationales du journalisme de Tunis figure la question du genre et de son traitement médiatique. Témoignages, projets innovants et expertise concernant le soutien des journalistes femmes travaillant dans des situations de crise ont fait l’objet d’interventions passionnantes

Pour « J’irai crier sur vos murs», web série en 8 épisodes réalisée à Marseille et diffusée sur France 3 PACA, Charlotte Ricco et Elodie Sylvain partent une fois encore à la rencontre des artistes féministes de la street art. Interview

Il y a dans le ton posé et le regard vif de Sophie Basso une détermination au service de la clarté des plaidoyers portés par le réseau qu’elle coordonne. Celle de Selma Hajri est également précieuse puisque c’est elle, précisément, qui est à l’initiative du réseau. La belle énergie de ce tandem, sommée à celle des activistes de RAWSA, est indispensable aux actions que l’organisation entend mener pour le droit à l'avortement aux Moyen-Orient et en Afrique du Nord, un combat d’envergure au regard du seul pays à reconnaître ce droit dans la région : à savoir la Tunisie.

Changer les mentalités, les comportements et les juridictions sur les droits sexuels et reproductifs, faire sortir l’avortement de l’illégalité dans la plupart des pays de la région MENA, tels sont les objectifs du RAWSA, réseau qui a vu le jour en 2019.

EnaZeda est le slogan d'une campagne lancée sur les réseaux sociaux depuis octobre 2019 pour dénoncer les violences sexuelles à l’égard des femmes et des hommes. Ce mouvement libère la parole des victimes et tente de la faire résonner haut et fort.

Des centaines de délégué.e.s d’États et de représentant.e.s de la société civile sont appelé.e.s à participer au Forum Génération Egalité pour faire face aux médiocres avancées, voire aux reculs, des droits des femmes un peu partout dans le monde.