Dimanche féministe à Casablanca
Dans la foulée du 8 mars, les féministes ont organisé dimanche 12 mars un rassemblement place des Nations Unies à Casablanca.
Dans la foulée du 8 mars, les féministes ont organisé dimanche 12 mars un rassemblement place des Nations Unies à Casablanca.
Alors que s’achèvent les célébrations du 60 ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, la Fondation Rosa Luxemburg, vient d’inviter deux féministes algériennes de la génération des pionnières pour débattre des droits des femmes dans leur pays. Il s’agit de Wassyla Tamzali et Fatma Oussedik. Un face- à- face dynamique, intelligent et passionnant.
Bien que les agressions sexuelles et les féminicides soient désormais un phénomène systémique en constante augmentation partout dans le monde , les médias n’en parlent généralement qu’au moment de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre, instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1999. En outre, s’il est universellement admis que maltraiter une femme ou la frapper physiquement, voire la tuer, est un crime, on ne peut pas en dire autant des très nombreuses formes de violence « invisible » qui ne laissent pas de bleus et qui sont rarement appelées par leur nom : harcèlement. Or, il est fondamental d’identifier...
L’une chante la Méditerranée de Braudel, l’autre rappelle l’importance d’une information focalisée sur les femmes de la région et les combats qu’elles ont à y mener, les autres disent encore le bonheur de ces journées tunisiennes entre femmes engagées à consolider leur collaboration et le média qui les rallie.
Every Woman-Every where, est une coalition mondiale de plus de 1 700 défenseuses et défenseurs des droits des femmes dans 128 pays, qui militent pour la promulgation d’une convention internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles. Nabila Hamza, sociologue, militante féministe et membre du bureau actuel de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD), fait partie des coordinatrices tunisiennes de cet ambitieux projet. Une initiative encore peu connue alors qu’elle coïncide avec les objectifs de la Journée internationale du 25 novembre pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Entretien.
Aujourd’hui, et après tant d’années, je décide de reprendre ma plume. Comment ne pas la retrouver pour retranscrire ces sensations après 5 journées entourée de femmes journalistes féministes des deux rives de notre Méditerranée ? Comment ne pas voir la nécessité de ces mots, vidéos, reportages, articles, documentaires, et podcasts qui portent notre combat ?
En tant que féministes, nous ne nous laissons pas de répéter que nous avons toutes droit au pain, mais aussi aux roses. Et j'ajouterais que celles d'entre nous qui ont le privilège d'avoir les deux ont aussi le devoir de les partager. Alors venez lire Medfeminiswiya.net. Vous y trouverez la connaissance et la beauté, la meilleure promesse d'un avenir meilleur.
Dans les accords, traités et sommets pensées et organisés par les gouvernements de la région, la Méditerranée des femmes est souvent oubliée ou si peu évoquée. Pourtant cette Méditerranée-là existe. Ses porte-voix étaient présentes à Tunis en ce mois de novembre lors d’une rencontre du réseau de journalistes, blogueuses, vidéastes, traductrices, essayistes des deux rives du média en ligne MedFemiNiswiya. Cette plateforme unique en son genre est née en 2018 de la proposition de militantes féministes réunies par le Fonds des femmes en Méditerranée (FFMed) qui voulaient un espace pour la parole des femmes libérée des filtres que le patriarcat impose à l’information sur la réalité féminine.
Venues des quatre coins de la Méditerranée, les journalistes féministes de la plateforme Medfeminiswiya se sont retrouvées, du 8 au 12 novembre 2022 à Tunis, après trois ans de travail à distance. Cinq jours d’échanges intenses pour raconter au plus près la vie et les combats des Méditerranéennes. Un portrait de groupe esquissé sur le ton de l'émotion par notre journaliste tunisienne, Olfa Belhassine.
Des militantes féministes du mouvement Hirak lancent plusieurs projets pour poursuivre leur combat. Une série d’initiatives à la mesure de l’effervescence féministe que d’aucuns aimeraient faire taire.
© 2023 Medfeminiswiya - Réseau Méditerranéen pour l'Information Féministe
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