Précarité menstruelle en Tunisie
Le gouvernement ne subventionne pas le prix des protections hygiéniques, les considérant de fait comme un produit de luxe, voire comme une généreuse source de taxation.
Le gouvernement ne subventionne pas le prix des protections hygiéniques, les considérant de fait comme un produit de luxe, voire comme une généreuse source de taxation.
Pour beaucoup de Tunisiennes, les règles ne sont plus une simple routine, mais une source de stress à la fois physique, psychologique et financier. L’État, quant à lui, ne leur vient absolument pas en aide et dans ce domaine comme dans d’autres, il manque à ses devoirs envers les femmes de Tunisie.
Une initiative, Omgyno, portée par des femmes en Grèce prouve que les rendez-vous chez le gynécologue ne doivent pas nécessairement être désagréables ou traumatisants, et que l’on peut apprendre beaucoup plus de choses sur notre santé menstruelle et sexuelle que ce que l’on croit habituellement
Les témoignages recueillis dans cette enquête aboutissent à plusieurs constats terrifiants : la plupart des crimes commis par les femmes sont le résultat de la violence que les lois et la société déploient à leur encontre, ce qui entraîne encore davantage de maltraitance : services défaillants, retards des procès et report indéfini de leurs droits les plus élémentaires.
La fécondation in vitro est de plus en plus populaire parmi les épouses de Palestiniens emprisonnés dans les geôles israéliennes. En effet, tout contact physique entre eux est interdit et il n'est possible de se parler qu'à travers des vitres et au téléphone. Pour préserver leurs droits en matière de procréation, les futures mères utilisent le sperme de leur mari “introduit clandestinement" dans des tubes à essai de fortune. Le photographe italien Antonio Faccilongo a raconté leurs histoires dans le projet "Habibi", lauréat du prix World Press Photo of The Year 2021 et d'autres grands prix internationaux.
Les suicides augmentent de manière inquiétante, de nombreuses femmes font face à des grossesses et des accouchements sans soutien médical et sanitaire adéquat et certaines d’entre elles sont même obligées d’élever leurs enfants entre 0 et 3 ans en cellule. Le pays manque en effet de structures protégées destinées à les accueillir et des dizaines d’enfants grandissent en prison alors qu’ils n’ont commis aucun crime, dans l’indifférence la plus complète de la classe politique.
Le temps passé à attendre que les femmes écrivent, dans le silence fervent de la pièce du quartier des femmes réservée à l’enseignement, a constitué un cadeau précieux et émouvant. Je leur sais gré à toutes pour les heures d’attention et de confiance qu’elles m’ont accordées.
Les conséquences des avortements sélectifs se reflètent déjà dans la démographie de l'ensemble de la société monténégrine, si bien qu'aujourd'hui le Monténégro manque de milliers de femmes en âge de procréer.
Medfeminiswiya ayant décidé de consacrer le mois de mai à la liberté de presse, nous ne pouvions passer sous silence ce qu’endurent les femmes journalistes libanaises. A chaque contenu, A chaque tweet qu’elles publient, elles sont en contact direct avec tout un système mû par des instincts machistes et des valeurs «morales» scélérates.
En ce 1er mai, nous consacrons plusieurs articles au rapport des femmes à l'argent, à leurs réalités économiques, tout particulièrement en Algérie et en Italie.
© 2025 Medfeminiswiya - Réseau méditerranéen pour l'information féministe
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