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Chaque année en octobre la journée internationale des femmes rurales, créée en 2008 par l’ONU, est dûment célébrée avec son lot d’annonces et d’éloges à la femme rurale algérienne investie de valeurs nationales « authentiques », comprendre humble, respectueuse des traditions et souvent opposée à la citadine trop occidentalisée. Ces clichés sexistes vantant la modeste paysanne sont contredits pourtant par l’ambition et la volonté d’entreprendre des femmes rurales. Elevage, apiculture, micro-entreprises d’artisanat, les projets développés par les femmes ne sont plus un fait rare. Les Algériennes des campagnes ont une incroyable envie de prospérité et d’autonomie.

Les menstruations sont source d’inégalités : elles pénalisent injustement les femmes et les jeunes filles, particulièrement celles qui vivent en régions rurales. Au Maroc, la lutte contre la précarité menstruelle passe par la déconstruction des tabous et des non-dits, grâce à plusieurs initiatives qui voient le jour.

Les femmes qui choisissent de vivre au beau milieu des pâturages, seules, en couple ou en famille, ont entre 20 et 102 ans, et des niveaux socio-culturels très différents. Elles ont en partage le désir d’un rapport plus respectueux aux animaux et à l’environnement et d’un style de vie simple centré sur l’essentiel. À l’appui d’un récit à la fois intime et choral, un documentaire raconte l’histoire de ces courageuses gardiennes de vie, symboles d’émancipation et de liberté.

Aujourd’hui, bien que la maternité ne soit plus considérée par tout le monde comme un destin biologique inéluctable, celles qui choisissent de ne pas procréer sont souvent victimes de préjugés profondément ancrés et de pressions sociales asphyxiantes. Il s'agit d'une sorte de polarisation qui vous renvoie systématiquement à cette question : "De quel côté vous placez-vous ?".

Présidente de l’association HOME (Hébergement, Orientation, Médiation, Ecoute) qu’elle a cofondée en 2004 avec Bouchra Azzouz - auteure et réalisatrice (Nos mères nos Daronnes-, membre du Haut Conseil à l’égalité, Ouarda ne se satisfait pas d’avoir logé plus de 350 femmes depuis 2006.

A l’occasion de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes, Medfeminiswiya publie un dossier consacré à cinq pays Méditerranéens : Espagne, Italie, Palestine, Tunisie et Turquie. Que nous révèlent ces reportages ? La mise en cause encore et toujours des structures patriarcales, un engagement collectif féministe de plus en plus compact pour les combattre, des politiques et des moyens bien en deçà des attentes...

Centre anti-violence, refuge, centre culturel et lieu de rassemblement social, écologique, et multifonctionnel : depuis 2008, Lucha y Siesta est un modèle unique de citoyenneté active et de solidarité dans la capitale italienne. Après des années de précarité et d'incertitude, de négociations et de menaces constantes, la région du Latium s'est finalement vu attribuer le bien mis aux enchères par le précédent conseil communal de la mairie de Rome.

Les violences faites aux femmes en Palestine prennent une dimension sociale, voire officielle, car l'Autorité nationale palestinienne a apporté son soutien à la culture tribale dominante en instituant une «administration générale pour les affaires tribales». Dans le même temps, elle a failli durant des années à son devoir de protection complète des femmes, notamment par la quasi absence de refuges adéquats et sûrs.

Aux graves manquements de l’Etat pour combattre en profondeur la violence à l’égard des femmes, on assiste en Tunisie à une régression sur les questions essentielles d'égalité en droit. Entretien avec Sana Ben Achour, Présidente de l’Association Beity.

Destiné aux femmes victimes de violences de genre, de discriminations multiformes et d'exclusion économique et sociale, le Centre Beity (Ma Maison) a ouvert ses portes en 2016 dans la médina de Tunis. Notre reportage sur un lieu où les femmes croisent solidarité, empathie et partage