Précarité menstruelle au Maroc
On estime que seulement 30% des Marocaines auraient accès aux protections hygiéniques. Cette précarité menstruelle touche principalement les femmes en zone rurale.
On estime que seulement 30% des Marocaines auraient accès aux protections hygiéniques. Cette précarité menstruelle touche principalement les femmes en zone rurale.
En Croatie, selon une étude de 2021 sur la précarité menstruelle publiée par l'ONG croate Pariter, près de 12 % des femmes ne peuvent pas changer de tampons ou de serviettes hygiéniques aussi souvent qu'elles en auraient besoin.
Les sommes dépensées en hygiène pour les menstruations pèsent fortement sur le budget de dizaines de milliers de femmes les plus précaires. Ces dépenses peuvent représenter jusqu’à 5 % du budget d’une femme.
Le gouvernement ne subventionne pas le prix des protections hygiéniques, les considérant de fait comme un produit de luxe, voire comme une généreuse source de taxation.
« Imagine que je devais m'occuper d'un bébé dans un refuge qui en accueille des centaines dans un endroit exigu. Le peu d'aide a été retardée, je n'avais ni lait, ni couches. J’ai été obligée d’allaiter mon bébé dans un endroit sans intimité, en plus du froid mordant... »
Pour beaucoup de Tunisiennes, les règles ne sont plus une simple routine, mais une source de stress à la fois physique, psychologique et financier. L’État, quant à lui, ne leur vient absolument pas en aide et dans ce domaine comme dans d’autres, il manque à ses devoirs envers les femmes de Tunisie.
Une initiative, Omgyno, portée par des femmes en Grèce prouve que les rendez-vous chez le gynécologue ne doivent pas nécessairement être désagréables ou traumatisants, et que l’on peut apprendre beaucoup plus de choses sur notre santé menstruelle et sexuelle que ce que l’on croit habituellement
Le gouvernorat de Gabès, au sud de la Tunisie, était calme et paisible jusqu'à l’attaque de femmes et de jeunes filles par les « criquets » du phishing. Du jour au lendemain les pages Facebook, qui chroniquaient auparavant les événements et l’actualité dans ce gouvernorat, ont commencé à faire circuler des informations diffamatoires sur des jeunes filles de la région, toutes piégées par un psychopathe.
La violence sexiste en ligne est tout aussi réelle et dangereuse que hors ligne. Parmi les abus les plus répandus sur les réseaux sociaux et les applications de rencontre, les "photos de pénis non désirées" envoyées par de parfaits inconnus méritent une discussion à part. Les motivations peuvent varier en fonction du contexte et du profil psychologique de l'expéditeur, mais les facteurs communs sont notamment le narcissisme, l'exhibitionnisme, le sexisme et la camaraderie...
Les témoignages recueillis dans cette enquête aboutissent à plusieurs constats terrifiants : la plupart des crimes commis par les femmes sont le résultat de la violence que les lois et la société déploient à leur encontre, ce qui entraîne encore davantage de maltraitance : services défaillants, retards des procès et report indéfini de leurs droits les plus élémentaires.
© 2023 Medfeminiswiya - Réseau Méditerranéen pour l'Information Féministe
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