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Viol : obtenir justice, un supplice.

En France, Rachel se bat comme une certaine Gisèle Pélicot pour que son viol soit reconnu et pour ne plus jamais être une victime. Pourtant, le jour de son procès, il y a un peu plus d’un mois au tribunal de Bobigny, elle n’est pas sûre que justice lui soit faite. Notre reportage.

Ghania Khelifi Ghania Khelifi
5 décembre 2024
dans Reportages, Explorations
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En ce matin humide d’octobre 2024, devant l’imposant bâtiment du tribunal de Bobigny, une femme fluette serrant contre elle sa doudoune se tient recroquevillée dans un coin près des portes d’entrée, scrutant chaque visage dans le flot des personnes qui se déverse sur l’esplanade. Soudain son regard s’éclaire lorsqu’un homme et une femme arrivent à sa hauteur : ce sont le travailleur social de l’association qui l’accompagne depuis des années et son avocate. Leur petit groupe entre et se dirige vers la salle d’audience de la cour criminelle départementale. Le procès que Rachel* attend depuis près de deux ans va bientôt s’ouvrir.

Sait-elle qu’une autre femme à des centaines de kilomètres de cette salle affronte, elle aussi, son bourreau et ex-mari, Dominique Pélicot, sous les caméras des médias locaux et internationaux ?

Sait-elle que comme elle, cette femme a fait confiance à un homme qui a décidé de disposer de son corps et de sa vie pour assouvir son instinct de prédation ? Probablement pas.

Rachel se bat comme Gisèle Pelicot pour que son calvaire soit reconnu et pour ne plus jamais être une victime. Pourtant à cet instant sur ce banc derrière son avocate, elle n’est pas encore sûre que justice lui sera faite.

Devant les juges elle racontera encore une fois ce que Louis, le prévenu, lui a fait subir. L’association l’informe qu’elle pourrait demander, conformément à la loi, à être régularisée sur le territoire si son agresseur est condamné. Mais Rachel refuse catégoriquement : « il n’est pas question que mon viol me donne des Papiers. », s’indigne-t-elle.

Rachel est arrivée en France contrôlée par un réseau de proxénètes qui l’a soumise à la prostitution, au viol et à de multiples violences tant physiques que psychologiques. En 2020, elle réussit à s’extraire des griffes de ses prostitueurs et commence le long chemin de sa reconstruction. Elle est mise à l’abri par une association et entame son apprentissage du français. L’enfer de la prostitution est désormais derrière elle, et elle s’autorise à rêver d’une vie paisible. Mais ce rêve se brise en cette soirée du 15 janvier 2022.

Devant les juges elle racontera encore une fois ce que Louis, le prévenu, lui a fait subir. L’association l’informe qu’elle pourrait demander, conformément à la loi, à être régularisée sur le territoire si son agresseur est condamné. Mais Rachel refuse catégoriquement : « il n’est pas question que mon viol me donne des Papiers. », s’indigne-t-elle.

Un premier viol puis un deuxième, un mode opératoire bien rodé 

L’audience commence le président et ses assesseurs, s’installent, l’accusé est déjà là amené par des policiers qui l’encadrent dans le box. Les témoins sont priés de se rendre dans la salle qui leur est dédiée. Ils ne seront autorisés à revenir en salle d’audience qu’après leur témoignage. Pendant deux jours, avocats de la défense et des parties civiles, procureur, experts et témoins exposent les faits, expliquent, confirment ou démontent les différentes versions des événements survenus en janvier 2022 sur le territoire de la Seine-Saint-Denis.

Rachel assise de biais ne regardera jamais son agresseur. C’est un homme dans la trentaine, grand et visiblement en pleine forme. Un homme d’apparence agréable et rassurant. C’est cet homme, Louis, que Rachel croise en ce début de soirée de janvier en sortant du métro porte de Saint Ouen. Elle le connaît de vue et ils échangent quelques banalités à chaque rencontre. Cette fois aussi après les salutations l’amorce d’une conversation, il lui propose de l’accompagner en voiture chez elle, dans une ville voisine.

Rachel monte dans le véhicule et aussitôt les portières sont bloquées. L’homme roule vers un parking où il se gare à proximité d’un mur de sorte que Rachel ne puisse pas sortir. L’homme sort un couteau et le lui met sur la gorge. Pendant près d’une heure elle est violée et violentée. Elle se débat de toutes ses forces, elle crie, appelle au secours. Un homme traverse alors le parking et Louis comprend qu’il s’agit du gardien venu fermer les lieux. Il sort enfin de la voiture. A ce moment-là, Rachel arrive à se dégager en sortant par l’arrière de la voiture et commence à crier « police ».

Paniqué, Louis escalade le portail et s’enfuit en abandonnant son véhicule. Rachel prend des photos et rentre chez elle en état de choc. Le lendemain, un dimanche, la jeune femme appelle la travailleuse sociale de l’association qui l’accompagne. Au téléphone elle pleure et a du mal à raconter les faits : « j’ai besoin d’aide, je ne sais pas quoi faire. J’ai été violée par un homme samedi soir, je me suis échappée, j’ai sauté de la voiture ». Soutenue par l’association, elle dépose plainte pour viol.

L’enquête préliminaire fait alors remonter une plainte déposée à Paris contre le même homme par une autre femme en 2018. Le scénario du viol décrit par cette victime est en tout point identique à la description de Rachel. Cette première plainte a toutefois été classée sans suite par le parquet de Paris. Il s’agirait selon le mis en cause d’un désaccord entre lui et la victime : « une prostituée qui aurait accepté une relation tarifée » mais aurait contesté la somme que son « client » lui proposait.

Le témoignage de Ruth, qui était en situation de prostitution à cette époque, n’a eu aucun poids face à son « client ». Et pourtant Ruth aussi a pleuré et l’a supplié d’arrêter pendant qu’il la violait, un couteau faisant pression sur sa gorge. Elle a appelé la police juste après le viol mais le parquet de Paris a classé l’affaire. Ce même parquet a accepté de revenir sur cette décision et de se dessaisir de l’affaire au profit du parquet de Bobigny.

En juin 2022, les deux procédures étaient jointes et le parquet de Bobigny requérait l’ouverture d’une information judiciaire, contre le dénommé Louis, des chefs de viols commis sous menace d’une arme. Le mis en cause a été interpellé et placé en garde à vue le 15 juin 2022. Le 23 octobre 2023 le tribunal judiciaire de Bobigny ordonne la mise en accusation du prévenu et son renvoi devant la cour criminelle départementale de la Seine-Saint-Denis.

L’enquête sociale sur la vie de Louis révèle des incidents disciplinaires au travail, une forte tendance à la manipulation et des attitudes agressives. Son ancienne compagne a d’ailleurs porté plainte contre lui pour violences conjugales. Lorsque le juge l’invite à raconter son parcours, à se présenter, Louis étonnera l’assistance et même le magistrat, par son arrogance, son manque total de regrets et d’empathie envers ses victimes.

L’arrogance de l’agresseur

L’accusé affirmera, durant toute la procédure, avoir croisé une prostituée à proximité de la station de métro Porte de Saint-Ouen et s’être mis d’accord pour une prestation sexuelle tarifée 30 euros avant de se rendre sur un parking. Comme leur relation n’aurait duré que 3 minutes et dans une position inconfortable, il n’a payé que 10 euros. La femme conteste cette version, elle n’aurait pas accepté de se prostituer, aurait couru et escaladé le mur du parking pour s’enfuir.

« Ce sont des prostituées prêtes à tout pour de l’argent », a déclaré au juge l’homme qui ne démord pas de sa version. Pis, il explique avoir raconté cette histoire à Rachel qui aurait, selon lui, utilisé ses confidences pour l’accuser du même crime. Mais l’investigation confirmera que les deux victimes ne se connaissaient pas au moment des faits et ne s’étaient donc jamais rencontrées.

En revanche, l’enquête sociale sur la vie de Louis révèle des incidents disciplinaires au travail, une forte tendance à la manipulation et des attitudes agressives. Son ancienne compagne a d’ailleurs porté plainte contre lui pour violences conjugales. Lorsque le juge l’invite à raconter son parcours, à se présenter, Louis étonnera l’assistance et même le magistrat, par son arrogance, son manque total de regrets et d’empathie envers ses victimes.

Il tente de manipuler son auditoire en se présentant comme un citoyen respectable, plein d’initiatives créatives, un peu musicien, un peu entrepreneur, bon fils et bon compagnon. Sa mère assise aux côtés de son mari, ne relèvera pas sa tête qu’elle tient constamment baissée. Les preuves accumulées - bornage des téléphones, photos, boîtes de préservatifs trouvées dans le coffre de sa voiture par les enquêteurs, et témoignages des experts- confirmeront les déclarations des victimes Rachel et Ruth. Parmi les différents protagonistes de ce procès, au vu de son mode opératoire bien rodé, nombreux sont ceux qui pensent que l’accusé a fait d’autres victimes que Rachel et Ruth.

La cour, au deuxième jour de ce procès, ne mettra pas longtemps à délibérer et à condamner l’accusé à douze ans de prison ferme. A l’annonce de la sentence Louis vacille pour la première fois, s’assoit, prostré, le visage entre ses mains. Rachel est fébrile, elle se lève et veut partir. Le travailleur social lui demande de patienter jusqu’à la sortie des magistrats. Rachel avoue qu’elle a peur de se retrouver seule, sans parvenir à expliquer cette crainte qui l’envahit au représentant de l’association qui tente de la rassurer.

L’examen psychologique de Rachel, effectué à l’unité médico judiciaire après sa plainte, mettait en « évidence d’importants troubles du sommeil, des ruminations sur la mort et une hyper vigilance. Le médecin a conclu à un trouble de stress post traumatique avec 20 jours d’incapacité totale de travail ».

Rachel devra de nouveau emprunter le chemin de la résilience et de la reconstruction afin de tenter de reprendre en main sa vie de femme.

*Rachel est un prénom d’emprunt.

Cette enquête a été réalisée grâce au soutien de l’AGEE - Alliance pour l'Égalité de Genre en Europe.

Ghania Khelifi

Ghania Khelifi

Ancienne directrice de rédaction du quotidien algérien Liberté, journaliste politique, diplômée de La Sorbonne, Ghania Khelifi est également chargée de mission égalité Hommes-Femmes en France où elle vit. Titulaire d’un DESS sur l’œuvre et le parcours de Kateb Yacine, elle a signé la première rétrospective lui étant consacré à Alger en 1991, « Kateb Yacine, poèmes et éclats », au tout début de la décennie noire. Spécialiste de la société algérienne, elle collabore régulièrement à Babelmed.net depuis sa création.

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