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Ce dossier traversé par la parole, les reportages et les chroniques de plusieurs journalistes féministes méditerranéennes, qui vivent soit sur les fronts des conflits armés ou à proximité, veut donner un visage, un nom et de la chair à toutes ces femmes, qui luttent pour garder entière leur dignité dans une situation d’extrême violence.

Gynécologue américaine retraitée et féministe convaincue, Alice Rothchild est depuis de longues années une fervente militante de la cause palestinienne. Aujourd’hui autrice et réalisatrice, elle exprime ses convictions dans ses nombreux livres. Sa sensibilité et son expérience des terrains de guerre lui permettent de témoigner avec finesse de la situation des femmes dans la bande de Gaza.

Les féministes algériennes ont entrepris depuis quelques années de reconquérir la mémoire des femmes de leur pays. Car au lendemain de l’indépendance en 1962, la version officielle de l’Histoire ne retiendra que quelques visages iconiques des martyres de la guerre de libération.

Les femmes qui couvrent les conflits sont perçues comme un troisième genre : nous sommes des femmes, que les potentiels agresseurs traitent comme des égales tant que nous travaillons dans des contextes contrôlés. Mais lorsque le chaos se déchaîne et que le trouble favorise l’anonymat et l’impunité, nous sommes traitées comme ce que nous sommes : des femmes.

Dans cet entretien exclusif, Fathia Saïdi, parle des contextes sociologiques et genrés des femmes dans les guerres, en mettant en lumière leur participation à la résistance et à la défense du droit à l’autodétermination. Elle traite également la question du prix exorbitant qu’elles payent à travers leur exposition au viol, à l’agression et au meurtre, une arme d’une sauvagerie accrue dans les guerres actuelles.

Depuis le début de la guerre sur Gaza, le 7 octobre 2023, Medfeminiswiya a décidé de transmettre les histoires de femmes, activistes et correspondantes du cœur de Gaza. De faire entendre leur voix, de tromper la dépression qui nous guette mais aussi et surtout, d'accorder aux récits personnels l'importance qu'ils méritent. Rola Abou Hashem, journaliste et correspondante pour Radio « Nisaa FM» nous raconte son quotidien sous les bombes.

Le niveau de l'enseignement public est en baisse depuis des décennies dans le pays où 1,7 million de personnes n'étudient pas, ne travaillent pas et ne suivent aucun parcours éducatif.

En 2021, à Bologne, sept femmes ont créé Cargomilla, une association d’utilité publique qui propose des activités pour l’enfance dans une optique écologique, inclusive et transféministe. C’est le premier, et jusqu’à présent le seul projet d’éducation urbaine en plein air en vélo cargo en Italie.

Dans la campagne marocaine, les filles quittent très tôt les bancs de l’école. Cette déscolarisation entrave plus tard leur liberté de choisir et de disposer pleinement d’elles-mêmes. En quête d’autonomisation, elles doivent explorer d’autres chemins, parfois sinueux.

Dans leur vulnérabilité et leur mise à la marge économique, sociale, juridique, les hommes et les femmes ne sont pas, une fois de plus, égaux. A lire les différentes facettes de ce dossier qui nous permet de traverser, d’une rive à l’autre de la Méditerranée, les réalités extrêmes de femmes mises à la marge mais aussi celles de leurs combats et de leurs résistances.