En mouvement

Notre groupe WhatsApp MedFem News s’est réveillé dimanche 8 décembre sur l’écho de cette incroyable nouvelle : « Bachar Al Assad a fui la Syrie ! Damas est libérée ! ». L’euphorie est contagieuse. Espoirs et inquiétudes se répandent également dans le groupe.

La première fois que l’association lyonnaise Femmes Contre les Intégrismes est venue en aide à des Afghanes, c’était en 2001... Près d’un quart de siècle plus tard, vendredi 29 novembre 2024, et dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, l’association a organisé une journée de solidarité dans le cadre de son programme « Libres de corps et d’esprit ». L’esprit de résistance est toujours là, bien que si peu audible dans le fracas du monde actuel. (1).

Lina Meskine, journaliste, architecte et artiste algéro-marocaine et Rania Hadjer, journaliste algérienne, deux de nos correspondantes au Maghreb, viennent de recevoir le prix TANDEM Media Awards, à Bruxelles, pour leur article intitulé "Au Maghreb, la culture à la reconquête de l'espace public". Ce papier a été publié sur notre site, Medfeminiswiya, le 13 octobre 2023.

Douze associations de femmes des quartiers populaires, ont demandé le 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes qu’enfin une loi intégrale incluant les besoins de TOUTES les femmes vivant sur le sol français, soit votée au plus vite et soutenue ensuite par des mécanismes de mise en œuvre efficaces.

La Cimade publie un appel dans lequel elle dénonce l’absence de politique globale de la France en matière de lutte contre les violences faites aux femmes, et demande que les femmes étrangères fassent partie intégrante de cette politique publique

Bien que l'on parle du phénomène migratoire presque exclusivement en termes masculins, la présence croissante des femmes, notamment en Italie, exige une analyse dans une perspective de genre. Ce n'est pas un hasard si le Fonds populaire des Nations unies parle d'"un fleuve puissant mais silencieux une révolution qui s'étend en mouvement et en pouvoir mais qui reste largement silencieuse".

Il y a un mois, à l'Institut français de Tunis, une performance théâtrale a eu lieu, conçue et réalisée par le Parlement des écrivaines francophones (PEF), sous forme de « procès » intenté aux femmes qui écrivent. Emna Belhaj Yahia, écrivaine tunisienne, qui vient de publier « 80 mots de Tunisie » aux éditions l’Asiathèque, est membre de ce Parlement et faisait partie des « témoins » de ce procès fictif. Elle nous en rend compte dans cet article.

Le 9 juin 2024 marque un moment poignant dans l'histoire du féminisme en Algérie, marquant les 40 ans depuis la promulgation du Code de la famille. À cette occasion, la Fondation du Journal Féministe Algérien a publié une déclaration mettant en lumière les impacts dévastateurs de cette législation sur la vie des femmes en Algérie.

En Tunisie, 69 % des doctorants et 57% des chercheurs sont des femmes. Si elles considèrent la thèse comme un accomplissement personnel, arriver à son terme implique une détermination à toute épreuve, sans garantie de trouver un travail.

Pour les anciennes de la guerre de libération, le Code “de l’infamie”, comme elles l'appellent, est une régression, une trahison des aspirations pour l'égalité. Le Code de la famille algérien demeure un obstacle majeur à l'autonomisation des femmes. La lutte des féministes algériennes pour son abrogation ou sa révision profonde est un combat de longue haleine.