Le corps qui fout le camp
Depuis plusieurs mois, une intense fatigue s’est emparée de moi. Elle ne faiblit pas et me maintient en grande partie allongée sur le canapé de mon salon. Cela me vaut d’être surnommée par mes proches « Madame de Récamier ». Dans mon corps, c’est la tempête hormonale. J’ai chaud et faim, tout le temps ou presque. Pourtant, une part de moi revit. Je suis cette plante déracinée qui est moins malade lorsqu’elle retrouve sa terre natale.