Dimanche féministe à Casablanca
Dans la foulée du 8 mars, les féministes ont organisé dimanche 12 mars un rassemblement place des Nations Unies à Casablanca.
Franceska, Journaliste indépendante, a parcouru son chemin dans la presse écrite, de la mise en page au reportage, de la pige à la direction d’agence, de la petite brève à la grande enquête d’investigation. A participé à la création de titres éphémères ou durables, et à des rédactions qui ne l’étaient pas moins (éphémères ou durables, prestigieuses ou minuscules), dans la presse quotidienne, nationale et régionale. A écrit plusieurs ouvrages sur le développement des actions culturelles. Aime encore et encore ce drôle de métier, persiste à le faire et à transmettre les bases aux plus jeunes. Constate tous les jours que quand les artistes et les femmes passent à l’action, le monde s’en porte mieux…
Dans la foulée du 8 mars, les féministes ont organisé dimanche 12 mars un rassemblement place des Nations Unies à Casablanca.
C’est une première : la foisonnante biennale d’art contemporain de Lyon, intitulée Manifesto of fragility , propose (presque) autant d’oeuvres d’artistes femmes que d’hommes. Et, surprise quasi divine pour Medfeminiswiya, beaucoup de Méditerranéennes empoignent les questions de société avec une vigueur retrouvée d’après Covid.
Il est « tombé dedans » (le féminisme) il y a déjà longtemps, à la charnière du 21è siècle. Et s’il n’emploie guère les mots qu’on entend en boucle sur la « déconstruction du genre » et « l’inclusion », il y a belle lurette qu’il pratique l’une et l’autre...Entretien.
Suite de notre entretien avec Faouzia Charfi. Sa vie professionnelle a été consacrée à son travail de recherche et d’enseignement scientifique, mais ici c’est en tant qu’historienne féministe engagée dans son temps et dans la société tunisienne qu’elle poursuit le dialogue.
Faouzia Charfi, personnalité scientifique et politique de premier plan en Tunisie, nous a accordé un long entretien dont voici le premier volet. En tant que féministe de longue date, elle nous fait l’honneur d’être la première à entrouvrir la porte du cercle des Marraines de Medfeminiswiya. Au fil des mois, Medfeminiswiya rencontrera d’autres personnalités féministes des rives de la Méditerranée et chacune d’entre elles sera invitée à rejoindre Medfeminiswiya et le cercle des Marraines.
Au départ, elles étaient deux : Les Chiennes de garde et Zéromacho à lancer le Front féministe et à en partager le manifeste. Quelques deux mois plus tard, une soixantaine d’associations l’ont signé.
Pour lancer la campagne de MedfemiNiswiya, la première des choses est de prononcer ce nom à entrées multiples. Il a fallu du temps pour se mouler dans cette chimère verbale, ondulante, née des flots et des rives de la Méditerranée. MedfemiNiswiya… un intitulé aux sonorités de coquillage, bruissant de langue latine accolée à l’arabe qui pointe son N de Niswiya...
Pékin, 1995… C’était il y a si longtemps que beaucoup de participantes à MEDFeminisWiya n’étaient pas nées ! Tandis que la génération de féministes qui les précède a été marquée par ces quelques jours passés en Chine, sous l’égide de l’ONU (Organisation des Nations-Unies). La preuve par Maryvonne Bin Heng.
Constatation amère : les experts interrogés par les médias sur la Covid-19 sont à 80% des hommes.
En France aujourd’hui, les actions féministes commencent à porter leurs fruits auprès de l’opinion publique. Gros progrès : le féminisme n’est plus un mot tabou, dans la mesure où la plupart des citoyen.nes savent que les rapports sociaux de sexe sont inégaux et injustes vis-à-vis des femmes. Et que cela n’est pas une fakenews !
© 2023 Medfeminiswiya - Réseau Méditerranéen pour l'Information Féministe
© 2023 Medfeminiswiya - Réseau Méditerranéen pour l'Information Féministe