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Femmes Tunisiennes : les plus avancées en terre arabo-islamique

Inspirant souvent les autres femmes de la région, les Tunisiennes ont obtenu le plus grand lot de droits et libertés depuis l’Indépendance de leur pays en 1956. Instrumentalisées par des hommes politiques autoritaires, elles leurs ont souvent servi d’alibi. En ces temps de transition démocratique, elles exploitent un contexte de liberté d’opinion pour poursuivre la bataille vers une égalité réelle et totale avec les hommes de leur pays.

Olfa Belhassine Olfa Belhassine
21 février 2021
dans Contextes, Tunisie
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Cette publication est également disponible en : English (Anglais) العربية (Arabe)

Elyssa, fondatrice de Carthage, l’empire antique qui a défié Rome. La Kahena, reine et combattante berbère contre les troupes arabes venues introduire par la force l’islam dans ces contrées situées à l’ouest des territoires du Golf arabe. La Sayda Manoubiya, sainte du XIIIème siècle, la seule de son temps, adulée jusqu’à aujourd’hui par les soufi(e)s. Habiba Menchari, féministe avant l’heure, qui dans un geste théâtral et inédit se dévoile sur le podium où elle tenait discours devant une assemblée mixte en 1929…

Elyssa, fondatrice de Carthage.

Est-ce l’impact dans la mémoire collective de ces figures tunisiennes, se rapprochant parfois du mythe et de la légende, qui ont donné aux femmes de ce pays dès le dix-neuvième siècle et même avant, la volonté de revendiquer des droits, une dignité, une place, que la société patriarcale leurs refusaient ? Probablement, pourrait répondre l’historienne Sophie Bessis, qui dans son livre « Les Valeureuses » (Elyzad, 2017), écrit : « Cette soif féminine de liberté, cette insurrection contre les ordres et les dogmes n’est pas une denrée d’importation puisqu’elle s’inscrit dans une histoire locale plusieurs fois millénaire. Chaque époque en a produit, et les Tunisiennes aujourd’hui ne seraient que le maillon le plus récent, et non le dernier, d’une longue chaine, qui puise dans le passé et prépare l’avenir ».

Le Code du statut personnel : une révolution

Certes le destin des femmes tunisiennes a aussi bénéficié d’une tradition de réformisme menée depuis le dix-neuvième siècle également par les hommes pour affranchir leur terre des archaïsmes ayant mené à la colonisation. En 1930, Tahar Hadad publie son ouvrage : « Notre femme, la législation islamique et la société ». Même s’il est persécuté par ses confrères de l’université La Zitouna et surtout accusé d’apostasie, ce manifeste pour une meilleure condition des femmes va devenir une référence pour les réformistes de son époque : il y appelait à rendre l’enseignement accessible aux femmes et à l’égalité…successorale ! Une bataille qui se poursuivra jusqu’à aujourd’hui.
La Tunisie arrache son indépendance le 20 mars 1956. Construisant sur le legs réformiste, Habib Bourguiba, le premier président de la République tunisienne promulgue le 13 aout 1956 un texte juridique crucial, le plus avant-gardiste en terre d’islam : le Code du statut personnel (CSP). Trois de ses articles vont être considérés comme quasi révolutionnaires. L’article 3 : « Le mariage n’est formé que par le consentement des deux époux». L’article 18 : « La polygamie est interdite. ». Et l’article 30 qui proscrit la répudiation : « Le divorce ne peut avoir lieu que par devant le tribunal ».

Les femmes obtiennent le droit de vote à l’occasion des élections municipales de 1956, accèdent au droit à l’enseignement gratuit et obligatoire en 1958 et à la légalisation de l’avortement en 1973. Une réformette du droit successoral initiée en 1959 par Bourguiba va limiter un tant soit peu l’inégalité dans ce domaine et en 1981 les veuves obtiennent le droit de devenir tutrices de leurs enfants alors qu’elles en étaient privées jusque-là au bénéfice d’un proche de sexe male de la famille.

Pour Ben Ali, les femmes ce bien commode alibi

Le second président de la République tunisienne, Zine Abidine Ben Ali, qui prend le pouvoir à l’issue d’un coup d’Etat « médical » en 1987, va consolider ce dispositif comme moyen de gagner l’adhésion de la population féminine, contre les intégristes, ses plus féroces rivaux politiques.
« Les femmes tunisiennes, un bien commode alibi », écrivent les deux politistes Olfa Lamloum et Luiza Toscane (Monde Diplomatique. Manière de voir, aout/septembre 2018.).

En 1998, l’Association tunisienne pour la recherche et le développement et l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), réunissant des féministes autonomes et plutôt de gauche, sont légalisées par Ben Ali. Des structures dynamiques et indépendantes du pouvoir, qui vont évoluer en dehors du «féminisme d’Etat», représenté notamment par l’Union nationale des femmes tunisiennes (UNFT), connue pour ses petits arrangements avec le patriarcat.
Certes, Ben Ali décide en 1992 de déléguer certaines prérogatives de la tutelle à la mère, qui a la garde des enfants. Certes, il abolit le « devoir d’obéissance » à l’épouse du Code de statut personnel. Certes, il instaure l’obligation réciproque de respect et de concertation entre époux. Certes, il supprime les circonstances atténuantes dont bénéficiait le mari en cas de meurtre de son épouse surprise en flagrant délit d’adultère. Certes d’autres réformes sont introduites dans le Code du travail pour une meilleure égalité salariale entre les deux sexes. Mais, comme le relèvent Lamloum et Toscane ces avancées n’empêchent pas le législateur de rester « prisonnier de la référence aux traditions et aux coutumes, qui cantonnent la femme dans son rôle, de mère et d’épouse soumise. La dot est maintenue. Le père demeure le chef exclusif de la famille », écrivent les deux autrices

Moment de grande libération et d’affranchissement d’une très longue dictature, la Révolution du 17 décembre 2010-14 janvier 2011 ramène son lot de revendications féministes. Son slogan phare : « Travail, liberté, dignité » a aussi été scandé dans la rue par les femmes de tous âges. Car c’est un soulèvement mixte, laïc et porté par de jeunes bloggeuses et des militantes des droits humains de différentes générations, qui a éclaté dans l’espace public il y a dix ans maintenant, ébranlant le cours de l’histoire du pays. Le mouvement a donné lieu à une nouvelle constitution adoptée le 27 janvier 2014 par l’Assemblée nationale constituante.

Photo Babelmed
Photo Babelmed

Égalité successorale : la bataille à poursuivre

Mais la transition démocratique tunisienne rend possible le retour des islamistes, longtemps tenus à l’écart du pouvoir par Ben Ali, l’ex président déchu. Leur réhabilitation entraîne l’installation d’une bipolarisation politique entre sécularistes et adeptes de l’islam politique. Une bataille qui va se manifester au moment de la Constituante (novembre 2011-janvier 2014) dans un parlement dominé par le Mouvement Ennahdha (islamiste) et où revient en force l’idée de la référence à la charia (loi islamique), comme source du droit lors de la rédaction de la nouvelle Loi fondamentale.

L’une des plus grosses crises que connaitra l’hémicycle s’annonce en août 2012, lorsque les députés d’Ennahdha proposent un article sur la « complémentarité » entre les femmes et les hommes opposé au principe d’égalité entre les sexes. L’idée provoque l’ire des femmes et mobilise largement la société civile, qui va débouler hommes et femmes au centre-ville de Tunis, le 13 aout 2012, journée de la fête de la femme tunisienne (anniversaire du CSP), pour crier son hostilité à l’initiative islamiste. Suite aux protestations populaires, la majorité retire son projet.

La version finale de la constitution prend le parti de l’égalité entre « les citoyens » et les « citoyennes » (article 21). Des zones grises persistent toutefois : le choix des mots n’est pas innocent. Il est hautement «politique» : « La nuance laisse du “jeu” dans le principe égalitaire, toujours imparfait. Cette égalité “incomplète” est à relier aux “ambiguïtés originelles” que la culture politique tunisienne charrie depuis le XIXème siècle, envers les femmes alors invisibles», explique l’historienne Kmar Bendana dans un article publié dans l’ouvrage collectif, «Indissociables droits et libertés en Tunisie», (Décembre 2020, ADLI, Fondation Heinrich Boll).

En parallèle, la question de la parité avance en Tunisie, celle de l’égalité successorale se poursuit après un projet de loi déposé à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par le président de la république Béji Caied Essebsi en août 2018, mais pas adopté à ce jour.

Et la Tunisie continue à inspirer les femmes du monde arabo-islamique et d’ailleurs…

Enfin, les Tunisiennes ont pu obtenir une Loi organique sur l’élimination de la violence faite aux femmes que le parlement tunisien a votée le 26 juillet 2017. C’est l’aboutissement d’une longue bataille entamée par les féministes il y a plus de vingt ans. La Tunisie devient ainsi le seul pays arabe à détenir une telle législation et le dix-neuvième pays dans le monde à combattre la violence à l’égard des femmes par l’instrument de la loi. Et la Tunisie continue à inspirer les femmes du monde arabo-islamique et d’ailleurs…

Tags: droitsfemmestunisie
Olfa Belhassine

Olfa Belhassine

Olfa Belhassine est journaliste au quotidien La Presse depuis l’année 1990. Après la Révolution de 2011, elle publie sur Libération, Le Monde et Courrier International des articles témoignant de son expérience de journaliste avant et après la chute du régime du président Ben Ali. En 2013, elle obtient le premier Prix du journalisme du Centre de la Femme arabe pour son enquête sur le mariage coutumier en Tunisie publiée sur le journal La Presse. Elle est depuis 2015 la correspondante en Tunisie de JusticeInfo.net, un site spécialisé dans la justice transitionnelle à travers le monde. En 2016, elle cosigne avec Hedia Baraket un ouvrage d'investigation sur la transition tunisienne : "Ces nouveaux mots qui font la Tunisie".

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