Je refuse !
Je refuse catégoriquement cette fausse réalité que les médias mainstream cherchent à imposer. Le soutien au peuple palestinien n'a jamais été une question de religion, mais une lutte pour les droits humains. Je refuse l'idée absurde selon laquelle critiquer le gouvernement israélien équivaudrait à de l'antisémitisme. Je refuse que l'Occident, complice de crimes contre l'humanité, décide qui mérite de vivre dignement et qui mérite de mourir sauvagement.
Je refuse cette dictature qui tente de m'imposer l'idée d'une hiérarchisation de la vie humaine, où l'Ukrainien lutte pour ses droits tandis que le Palestinien est étiqueté comme un terroriste. Nous sommes, pour beaucoup, issu.e.s d'un peuple qui a connu les affres du colonialisme, qui nous a réduits à des sous-hommes et des sous-femmes. Je refuse d'affubler le Hamas du terme "entité terroriste" alors que l'ONU ne le reconnaît pas comme tel. Je refuse cette narration médiatique hypocrite qui exploite l'horreur vécue par les civils des deux camps pour créer du sensationnalisme, tout en justifiant depuis des décennies l'apartheid, le nettoyage ethnique et la déshumanisation.
Je refuse de me laisser envahir par un sentiment de culpabilité que les canaux de propagande cherchent à insuffler en instrumentalisant les images d'horreur des derniers jours. Bien sûr, la mort de civils me bouleverse profondément, mais je refuse d'en faire un argument de consentement à l'injustice. Je refuse de laisser croire que seuls les pays dits "musulmans" ou "islamistes" soutiennent la cause palestinienne. Si vous en doutez, visitez les pages des associations féministes, des organismes luttant contre le néocolonialisme et l'impérialisme blanc, ceux qui œuvrent pour les droits humains et contre le racisme d'État.
Je refuse de réduire cette guerre meurtrière à la vision simpliste d'un conflit religieux ancestral, car ceux qui prennent parti le font par intérêt politique et financier. Je refuse la dictature d'une justice à deux vitesses.