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Séismes en Turquie : Leader maximo=Culpa maxima

Ce qui s’est avéré clairement, en Turquie, dans le chaos qui a suivi les premières secousses, c'est l'impréparation déconcertante et la coordination inefficace de l’Etat. A ce stade, s'il est difficile d’évaluer précisément l’implication politique du désastre occasionné par le tremblement de terre, il est encore plus difficile de comprendre comment un dirigeant, qui insiste pour être la seule autorité du pays, peut rester indemne de la responsabilité qui incombe au « leader maximo ».

Contributrice Medfeminiswiya Contributrice Medfeminiswiya
14 février 2023
dans Opinions
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Cette publication est également disponible en : English (Anglais)

Écrit par Övgü Pınar - Journaliste turque

C e qui a frappé la Turquie le 6 février 2023, entraînant la chute de milliers de bâtiments et coûtant la vie à des dizaines de milliers de personnes, n'était pas seulement une catastrophe naturelle à grande échelle, mais aussi une catastrophe politique. La magnitude des tremblements de terre de 7.7 et 7.6, était sans doute inéluctable, mais la destruction de milliers de bâtiments et la mort de dizaines de milliers de personnes auraient pu être évitées par une meilleure coordination des responsables de l’Etat. Ainsi, les facteurs de la destruction et du nombre élevé de décès peuvent être résumés dans l'anéantissement de la chaîne de mérite et l'extrême centralisation du pouvoir.

Les scientifiques et les sismologues avaient pourtant averti, sans relâche, les autorités turques de la piètre qualité des constructions dans les zones à haut risque, notamment celle de la faille de l'Anatolie orientale où les séismes du 6 février ont eu lieu. En Turquie, les écoliers apprennent que "nous vivons dans un pays entouré de mers sur trois côtés". Après le séisme de magnitude 7,4 en 1999, il est devenu de notoriété publique que nous vivons également dans un pays où des lignes de failles parcourent ces trois côtés.

Le tremblement de terre d'Izmit de 1999, qui a tué plus de 17 000 personnes, a été considéré comme un tournant dans le développement urbain. À la suite de cette catastrophe, de nouvelles normes de construction ont été adoptées, mais il semble que ces réglementations aient été mal appliquées, pour utiliser un euphémisme. Et personne ne sait vraiment comment les milliards de dollars collectés, après 1999, comme « impôt sur les tremblements de terre », ont été dépensés. Lorsqu'on lui a demandé où avaient été placées les recettes de l’impôt sur les tremblements de terre en 2020, le président Recep Tayyip Erdoğan a expliqué : "Nous les avons dépensées là où il était nécessaire de les dépenser".

Erdoğan : « c’est le plan du destin »

L'année dernière, à l'occasion du 23e anniversaire du tremblement de terre du 17 août 1999, Erdoğan a déclaré : « En tant qu'êtres humains, il ne nous est pas donné d'empêcher les catastrophes ; mais, il est entre nos mains de prendre des mesures contre leurs impacts destructeurs. » Cependant, il semble avoir changé d'avis au cours de ces dernières années, car deux jours après le tremblement de terre du 6 février, on l'a entendu dire à un survivant : « Ce qui s'est passé s’est passé. Toutes ces choses sont incluses dans le plan du destin. »

Pendant ce temps, les plateformes de médias sociaux et les chaînes de télévision, en dehors de la propagande du gouvernement, ont été submergées par des appels désespérés à l'aide de personnes encore sous les décombres ou de leurs proches. De nombreux villages et villes n'ont pas vu l'arrivée d'équipes de recherche et de sauvetage pendant plusieurs jours. Hatay, une ville de plus de 1,5 million d'habitants, s'est révélée difficile à atteindre car la piste de l'aéroport et les routes étaient lourdement endommagées. L'aéroport, inauguré en 2007, a été construit malgré de nombreuses objections d'experts contre sa construction juste au-dessus de la faille.

Outre l'ampleur des secousses, l'immensité de la zone touchée et les conditions hivernales difficiles, ce que nombre de survivants, bénévoles et experts dénoncent - en pointant la cause de l'immense destruction et du nombre élevé de morts - c’est l'impréparation avant le séisme et le manque de coordination après. Et ce qui se trouve à la racine des deux peut être résumé dans l'annihilation de la chaîne du mérite et l'extrême centralisation du pouvoir.

Le vide laissé par ce pouvoir central dans les premiers jours, les plus cruciaux après le séisme, a été partiellement comblé par des campagnes de solidarité. Les citoyens qui ont perdu confiance dans les institutions publiques ont choisi de faire des dons à des ONG, l'association Ahbap, fondée par une ancienne rock star, a ainsi reçu une avalanche de dons.

Mais certaines offres d'aide ont été rejetées par le gouvernement. De fait, La présidente de l'Association médicale turque (TTB), la professeure Şebnem Korur Fincancı, récemment condamnée pour « propagation de propagande terroriste » après avoir été accusée par Erdoğan d'être « terroriste », a dénoncé le fait d’avoir été laissée de côté : « Nous sommes confrontés aux répercussions d’un régime concentré dans les mains d'un seul homme sur toutes les institutions publiques. Lorsque nous sommes arrivés sur le terrain lors du tremblement de terre de 1999, nous étions les bienvenus. Aujourd'hui, la situation est différente. Nous avons eu des difficultés à communiquer dans cette catastrophe. Les autorités ne coopèrent pas. »

10 des 81 provinces de Turquie, ayant une population de plus de 13 millions d'habitants, ont été touchées par les secousses. Face à ces milliers de bâtiments effondrés, ou endommagés, une coordination étendue et rapide des opérations de recherche et de sauvetage était nécessaire, tout comme l’était l’aide à apporter aux survivants laissés dans le froid. Beaucoup, y compris l'Association turque de recherche et de sauvetage AKUT, ont critiqué le gouvernement pour ne pas avoir immédiatement inclus les forces armées dans les opérations.

L'Union turque des chambres d'ingénieurs et d'architectes (TMMOB) a déclaré dans un « Rapport d'évaluation préliminaire » sur les deux premiers jours du tremblement de terre du 6 février que les institutions de l'État n'avaient pas « réussi » à faire face au séisme. Le bâtiment de la TMMOB à Kahramanmaraş, l'épicentre du tremblement de terre, est devenu le symbole de la catastrophe : alors que de nombreux bâtiments autour de lui se sont effondrés, pas une seule égratignure n'était visible sur le bâtiment de la TMMOB.

La peur et la haine semblent des leviers faciles à manipuler après une telle catastrophe, surtout lorsqu’elles ciblent les groupes les plus marginalisés, comme les réfugiés

La corruption tue 

Bien que le nombre de victimes reste incertain, il est largement imputé à un système corrompu plutôt qu'à l'impact de l'événement lui-même. « La corruption tue » est devenu une phrase récurrente dans les commentaires sur les réseaux sociaux. En effet, selon un article publié dans la revue Nature en 2011, ces commentaires ont du sens : « 83 % des décès provoqués par l'effondrement d’édifices, lors des tremblements de terre survenus au cours des 30 dernières années, se sont produits dans des pays présentant une corruption anormalement élevée. »

Le tremblement de terre de 1999 et ses conséquences, ainsi que la mauvaise gestion économique, ont contribué à l’arrivée au pouvoir d'Erdoğan lors des élections de 2002. Les partis en place ont subi un coup fatal et l'AKP du même Erdoğan a remporté une victoire écrasante.

Les prochaines élections en Turquie devraient avoir lieu le 14 mai. Avant le récent tremblement de terre, ces élections étaient déjà considérées comme les plus difficiles des 20 ans de règne d'Erdoğan, car l'économie est en chute libre. Reste à vérifier si les élections auront lieu comme prévu après le tremblement de terre, et si la situation actuelle entraînera une érosion des soutiens au parti du président.

Les nationalistes-populistes exerce leur contrôle sur la population grâce à l'oppression des opposants et à l'utilisation de la peur pour asseoir leur pouvoir. Dans ses premiers discours après le tremblement de terre, Erdoğan a menacé les critiques d'un ton à peine voilé.

La peur et la haine semblent des leviers faciles à manipuler après une telle catastrophe, surtout lorsqu’elles ciblent les groupes les plus marginalisés, comme les réfugiés. Des réfugiés syriens auraient été maltraités après avoir été accusés de pillage, bien qu'il n'y ait aucune preuve de ces méfaits.  Et les appels sur les réseaux sociaux se multiplient pour renvoyer chez eux les millions de réfugiés syriens actuellement en Turquie, même si le tremblement de terre a causé des dommages encore plus graves dans ce pays, déjà ravagé par des années de guerre.

A ce stade, s'il est difficile de cerner précisément l’implication politique du désastre occasionné par le tremblement de terre, il est encore plus difficile de comprendre comment un dirigeant qui insiste pour être la seule autorité du pays peut rester indemne de la responsabilité qui incombe au « leader maximo ».

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