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Croatie : quand l’avortement ne fonctionne qu’en théorie

L’histoire de Mirela Cavajda, enceinte d’un enfant malade, a relancé le débat sur les droits des femmes à disposer de leur corps auprès de l’opinion publique croate et des responsables politiques. Reportage.

Masenjka Bacic Masenjka Bacic
30 mai 2022
dans Explorations, Reportages
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Cette publication est également disponible en : English (Anglais) العربية (Arabe)

Début mai 2022, la photographie d’une femme enceinte au regard triste, la main posée sur le ventre, a fait le tour des réseaux sociaux en Croatie. Le post qui accompagnait la photographie disait que la femme était enceinte de six mois et qu’on avait diagnostiqué une tumeur maligne sans aucune chance de survie à l’enfant qu’elle portait. Pourtant, les médecins croates refusaient de la faire avorter.

La malheureuse s’appelle Mirela Cavajda, et dans les semaines qui ont suivi elle est devenue le symbole de la lutte pour les droits reproductifs des femmes en Croatie. Dans ce petit pays méditerranéen de quatre millions d’habitants, la loi autorisant l’avortement remonte aux années 1970, quand l’État faisait partie de l’ex-République populaire fédérative de Yougoslavie.

Bien qu’ancienne, cette loi est plutôt libérale et permet une interruption de grossesse plus tardive en cas de malformation sévère du fœtus. Mais le problème, comme pour les avortements plus précoces, est que les médecins n’adhèrent pas à la loi, et que dans les hôpitaux publics, un grand nombre d’entre eux font valoir leur droit à l’objection de conscience. Il n’est donc guère étonnant que la situation de Cavajda ait touché l’opinion publique et qu’elle ait provoqué une mobilisation de masse dans plusieurs villes croates, tandis que l’opposition réclamait une modification de la loi, et que jusqu’au sommet de l’État, des dirigeants se voyaient impliqués dans cette affaire, y compris le ministre de la Santé.

Le commencement

Lors d’une visite gynécologique de routine, en avril, Mirela Cavajda découvre que l’enfant qu’elle porte a une tumeur maligne au cerveau. Elle attend pendant neuf jours le rapport médical qui confirme que – s’il voit le jour – l’enfant sera atteint de graves anomalies congénitales, ou mort-né. On l’avertit oralement que si elle veut mettre un terme à sa grossesse, elle doit aller en Slovénie, le pays voisin. Personne à l’hôpital ne lui dit qu’elle a le droit de demander un avortement dans son propre pays et que le cas échéant, une commission sera formée pour décider de son cas.

Cavajda décide donc de chercher de l’aide en Slovénie, pays qui faisait également partie par le passé de la République populaire fédérative de Yougoslavie, et dont la loi en vigueur est la même qu’en Croatie. Cependant, avec l’aide d’un avocat, elle sollicite également les commissions de quatre hôpitaux de la capitale croate, Zagreb. Les commissions de première instance des quatre hôpitaux de Zagreb refusent de pratiquer l’avortement, alors que la commission de seconde instance de l’un des hôpitaux accepte finalement d’interrompre la grossesse, près d’un mois après que Cavajda a su qu’elle portait un enfant qui n’avait aucune chance de survie. Les médecins croates spéculent sur les chances de survie du fœtus, alors qu’en Slovénie, la commission, qui avait été convoquée immédiatement, tient un tout autre discours.

D’après les données disponibles, sur 359 gynécologues croates exerçant dans les hôpitaux publics du pays, 195 refusent de pratiquer des avortements en invoquant l’objection de conscience. En outre, les avortements ne sont pas gratuits, et leurs prix varient d’une ville à l’autre. Presqu’aucun hôpital ne propose d’avortement médical, à l’exception de celui de la ville de Rijeka. Quant aux avortements qui surviennent dans les dix premières semaines de grossesse, et qui ne requièrent donc pas de commission spéciale, ils se heurtent au problème de la disponibilité, dû précisément aux fréquentes objections de conscience. Dans certains hôpitaux, aucun médecin ne pratique cette intervention parce qu’ils sont tous objecteurs de conscience.

Or, dans ce pays à large majorité catholique, où l’Église exerce une influence considérable au sein de la société ainsi que dans la vie politique, l’opinion publique a été ulcérée par le traitement réservé à cette femme, par les réactions du milieu hospitalier et de l’élite politique.

D’après les données disponibles, sur 359 gynécologues croates exerçant dans les hôpitaux publics du pays, 195 refusent de pratiquer des avortements en invoquant l’objection de conscience

Alors qu’il commentait le dossier en public, le ministre de la Santé Vili Beroš a été pris à plusieurs reprises en train de mentir, comme lorsqu’il affirmait que Cavajda avait reçu un soutien psychologique à l’hôpital où elle avait été admise la première fois, ce qui est impossible puisque les équipes de l’hôpital en question ne comptent pas un seul psychologue. Mais Beroš suscite un véritable tollé lorsqu’il déclare que Cavajda n’aurait pas dû recourir aux services d’un avocat et qu’elle aurait mieux fait de le contacter directement.

En deux jours seulement, des ONG lèvent 220 000 kuna (29 000 euros) pour couvrir les frais de l’intervention en Slovénie, qui s’élèvent à environ 5 000 euros. En outre, Cavajda reçoit le soutien de personnalités publiques comme la pop star Severina, et des milliers de gens descendent dans les rues dans plusieurs villes du pays pour lui témoigner leur soutien, et réclamer que le système de santé puisse permettre enfin à toutes les femmes d’avorter avorter conformément au cadre juridique, que les frais soient couverts par l’Institut national de santé publique croate, et enfin qu’un nombre suffisant d’équipes médicales à même d’assurer des services d’avortement soit garanti dans tous les hôpitaux du pays.

Photos de la manifestation à Zagreb(Nina Đurđević, RODA).

« Nous sommes tellement nombreuses ! Nous ne permettrons pas que l’histoire de Mirela arrive à d’autres femmes. Nous forcerons le système de santé à respecter les femmes ! », a déclaré Sanja Sarnavka, militante de longue date pour les droits des femmes, lors de la manifestation de Zagreb.

Mis à part la capitale, où se sont rassemblées entre 5 000 et 10 000 personnes, des manifestations ont été organisées à Split, la deuxième plus grande ville de Croatie, mais aussi dans des villes plus petites comme Šibenik, Sisak, Pula et Korčula.

« Évidemment, le comportement irresponsable du gouvernement a touché la corde sensible des personnes et poussé de nombreuses femmes et de nombreux hommes à venir ici aujourd’hui. Notre principal message, c’est que cette histoire montre bien qu’il faut réexaminer les choses. C’est pour cela que nous sommes descendu.e.s dans la rue. Nous ne reculerons pas tant que les choses ne changeront pas. En l’occurrence, nous demandons avant tout la suppression ou du moins le contrôle strict de la clause de conscience, qui n’est en aucun cas un droit absolu » a dit Mirjana Kučer, militante de longue date au sein de l’association Domine à Split, qui a fait une performance dans laquelle les femmes portaient des costumes inspirés de la série télé The Handmaid’s Tale.

Photo de la manifestation de Mai à Split. Par l’ONG Domine. Pour d’autres photos cliquer ici.

La lettre que Mirela Cavajda a adressé au grand public a aussi été lue lors de la manifestation.

« Attendre que Grga meure à l’intérieur de mon ventre, lui donner naissance puis le regarder mourir, pour moi, en tant que mère, ce serait du sadisme à l’état pur. De la torture. Que resterait-il de moi s’il me fallait attendre et le regarder mourir ? Je serais morte avec lui. Ai-je le droit d’enlever sa mère à mon autre fils ; c’est ce que je vous demande ? ... Peut-être qu’une autre mère aurait pris une décision différente. Qui suis-je pour la juger ? Tout le monde a le droit de faire son propre choix », a déclaré Cavajda, informée à la veille des manifestations que l’intervention pouvait tout de même être effectuée en Croatie. Mais elle a décidé d’aller en Slovénie.

« Attendre que Grga meure à l’intérieur de mon ventre, lui donner naissance puis le regarder mourir, pour moi, en tant que mère, ce serait du sadisme à l’état pur. De la torture. »

L’opposition a également réagi à l’affaire et proposé une nouvelle loi, plus moderne, au Parlement. La proposition en a été discutée au lendemain de la mobilisation, par un parlement à moitié vide, tard dans la nuit, jusqu'à quatre heures du matin. Une députée du parti Nova ljevica (Nouvelle Gauche), Ivana Kekin, a posté une photo de la chambre des représentants à moitié vide. D’ailleurs, en 2017 déjà, la Cour Constitutionnelle avait demandé au gouvernement de l’époque d’écrire une nouvelle loi dans les deux ans, sans que cela soit suivi d’effet.

Les débats sur les droits des femmes ont continué les jours suivants, et bien sûr, les voix adverses de la droite radicale n’ont pas manqué à l’appel pour dire à la malheureuse qu’elle devait accoucher malgré tout.

La « Marche pour la Vie », qui a eu lieu par la suite dans plusieurs villes, est organisée depuis des années par des associations ultra-conservatrices qui, sous couvert de de défense de la vie, s’emploient en fait à rogner et abolir systématiquement les droits des femmes à décider de manière autonome de ce qui concerne leur corps et leur avenir.

Finalement, Cavajda est allée en Slovénie. Une inspection menée à l’hôpital où elle avait été admise au tout début a identifié des irrégularités puisqu’elle n’avait pas été informée de la possibilité de réunir une commission afin d’interrompre sa grossesse. Le premier ministre Andrej Plenković a déclaré qu’il ne songeait pas le moins de monde à adopter une nouvelle loi. Reste à savoir, cependant, si l’affaire Cavajda conduira à une modification de la législation croate et surtout des pratiques concernant l’IVG (Interruption volontaire de grossesse), ou si elle restera un moment ponctuel d’indignation générale.

Masenjka Bacic

Masenjka Bacic

Journaliste d’investigation croate, Mašenjka Bačić écrit pour le portail slovène Oštro. Diplômée en sociologie, elle travaille en tant que journaliste depuis 2007 dans différents domaines, allant des droits humains à la corruption. Ses articles ont été publiés dans Euronews, Balkan Insiht, et The Guardian.

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