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Multiplication des opérations de chirurgie esthétique en Syrie : un phénomène inquiétant

Malgré la grave crise économique, elles paient des sommes colossales pour suivre la mode. Elles insistent sur la beauté et l’apparence séduisante dans un pays qui a été mis à rude épreuve par la guerre et vit toujours sous des menaces majeures, des divisions et toutes sortes de violations des droits humains... Alors pourquoi tout cet investissement dans la chirurgie plastique ?

Evin Youssef Evin Youssef
25 juillet 2022
dans Choix de la rédaction, Explorations, Reportages
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Cette publication est également disponible en : العربية (Arabe)

Dans la ville de Qamishli, dans le nord-est de la Syrie, les cliniques et les instituts de beauté sont bondés.  Des jeunes filles et des femmes affluent vers ces centres donnant à voir des scènes étonnantes, semblables aux files d'attente pour le pain et le gaz, ou aux queues devant certains centres d’aide auxquelles nous sommes habitués depuis le début de la crise syrienne. Ces deux scénarios ont un point en commun, savoir patienter : que ce soit pour du pain, une bonbonne de gaz ou une ration alimentaire de secours, ou encore pour obtenir un beau visage, un sourire distinctif ou une silhouette de rêve.

Depuis trois ans, Rabrine (24 ans) du sous-district de Tarbesbih/Al-Qahtaniyah, fréquente régulièrement le centre de beauté pour des injections de Botox et de substances de remplissage dermique, dans le but de repulper ses lèvres et de rehausser ses joues. Elle suit les célébrités via les chaînes satellitaires et les réseaux sociaux, surveillant de près toutes les nouveautés dans le monde de la mode, en particulier celui de la beauté.

« Nous sommes lasses de suivre les nouvelles de la guerre. J'étais une enfant quand elle a commencé. J'ai grandi alors que la plupart des jeunes hommes ont émigré sans parler de ceux qui sont morts à la guerre. Les mariages dans notre société sont rares et d'autant plus que les rares jeunes hommes sont attirés par la beauté. Pour avoir une opportunité, je dois être la plus belle », avoue Rabrine.

De nombreuses jeunes filles font part de leurs expériences de chirurgie plastique. La plupart d'entre elles sont satisfaites des résultats obtenus. Certaines ont subi plus d'une opération, d'autres en sont devenues dépendantes au point que cela fait partie de leur vie. Globalement, elles y voient la nécessité de suivre le rythme de la vie contemporaine qui impose des standards de beauté auxquels, pensent-elles, chaque femme aspire. 

Des opérations ont eu des conséquences malheureuses, mais … aucune plainte

Rym, 27 ans, de la ville de Qamishli, voulait, avant son mariage, donner à ses lèvres une jolie couleur rose. Elle en eut l’idée il y a environ un an, lorsque son amie a subi une intervention pour « améliorer la couleur des lèvres par injection de vitamines. »  Elle prend donc la décision de l’imiter une semaine avant son mariage, mais s’ensuit un gonflement anormal de sa lèvre supérieure. Selon le médecin qui a pratiqué l’opération, cela était dû à l'effet des aiguilles et devait disparaître deux jours après l'injection. Il en fut tout autrement : « Je ne voulais pas faire de chirurgie plastique, je voulais juste améliorer mon apparence pour ma nuit de noces. Maintenant, je le regrette profondément », explique Rym.

Nasreen (40 ans), de la ville de Qamishli, souffre de flaccidité de la paupière supérieure. Une chirurgie plastique dite « coupe de la paupière » a provoqué une déformation de la paupière, suturée avec une partie des cils, rendant difficile la fermeture de la paupière. Nasreen, avec une pointe de tristesse raconte : « le médecin qui m'a opérée est un chirurgien généraliste. Généralement, il effectue des opérations similaires avec succès, je ne comprends pas ce qui m’est arrivé, c'est  pas de chance. » 

Malgré l'échec de certaines opérations de chirurgie plastique, malgré des déformations dépassant parfois l’imagination, les exemples cités ne représentent qu’une infime partie de la réalité car les femmes s'abstiennent de porter plainte. Certaines d'entre elles estiment que cela ne servirait à rien. D'autres préfèrent ne pas ébruiter l’affaire afin d’éviter le regard que la société porte sur elles, la réaction des gens ou par peur des commérages qui les poursuivront une fois la cause de la plainte connue. Selon le Bureau des licences de l'Autorité sanitaire d’el-Jazira (affilié à l'Administration autonome du nord et de l'est de la Syrie), aucune plainte n'a été déposée contre des médecins ou des cliniques de chirurgie plastique auprès de l'Autorité ou de l'Union des médecins, nonobstant l'existence d'une loi coercitive dans ce domaine.

Lorsque le centre n’est pas agréé, l’autorité sanitaire établit un rapport de flagrance signé par le syndicat des médecins, la direction de la santé territorialement compétente et le Comité de santé. Ce qui conduit à la fermeture du centre et la saisie des appareils cumulées avec une pénalité variant entre 300 000 et 700 000 livres syriennes. Quant au propriétaire, il sera déféré devant la justice. La décision sera exécutée par le parquet et le centre restera fermé jusqu'à ce que la situation soit régularisée et les conditions de la réouverture réunies.

Il y a de nombreux centres à avoir pignon sur rue dans les villes de Qamishli et dans celles du nord-est de la Syrie, toutefois certains ne sont pas agréés. En outre, dans certaines cliniques privées des praticiens non spécialisés effectuent des opérations cosmétiques sans contrôle. Certains laborantins ou médecins de différentes spécialités ont profité du chaos et du manque de contrôle pour pratiquer la chirurgie plastique, des injections de Botox, et de la cosmétologie au laser. Cette anarchie provoque souvent des erreurs médicales entraînant des déformations du visage ou du corps et peuvent mettre des vies en danger. Il est pourtant évident que l’exercice de cette profession requiert des esthéticiennes et un personnel spécialisé.

Selon le Bureau des licences de l'Autorité sanitaire, il n'y a que sept centres agréés, cinq à Qamishli, un à Derik/Al-Malikiyah et un autre à Karki- Leki/Maʿbada. Les licences sont accordées selon des conditions ; des commissions spécialisées inspectent le centre et vérifient les appareils utilisés ainsi que les profils du personnel du centre qui doit employer des médecins spécialisés en dermatologie, en cosmétologie et en médecine réparatrice.

« Je veux porter tous les modèles de vêtements, mais mon corps n'est pas beau. »

Des femmes de tous âges subissent une chirurgie plastique  

Pour l’expert en esthétique Adel Daoud, propriétaire d’un centre de beauté à Qamishli, « l'âge des femmes qui fréquentent le centre oscille entre 18 et 65 ans, et leurs exigences varient en fonction de l'âge. » Son centre « est spécialisé dans les traitements au laser et les injections de produits de remplissage et de Botox pour améliorer l'apparence ». Il ne pratique aucune opération chirurgicale.

A. Daoud confirme que la majorité des femmes entre 18 et 40 ans viennent au centre pour une épilation tandis que les opérations de raffermissement de la peau, de rajeunissement et d'élimination des rides concernent plutôt la tranche d’âge située entre 30 et 65 ans. Certaines femmes aspirent à obtenir un corps harmonieux et parfait en un temps record. Elles subissent donc un processus de modelage corporel. Ce modelage est plus fréquent chez les femmes souffrant d'obésité ou de zones d'accumulation de graisse.

Sawsane (45 ans), du district Aamouda dans la ville de Qamishli, suit des séances de modelage corporel depuis deux mois. Bien qu'elle ait le temps de se rendre dans ce centre de beauté situé à 35 km d’Aamouda, et d’attendre longtemps pour la séance, elle prétend qu'elle n'a pas le temps de faire de l’exercice susceptible d’éliminer la graisse dont elle se plaint et de réduire sa prise de poids.

La capacité du corps à recevoir un traitement de modelage à l'aide d’un appareil varie d'une femme à une autre ; le modelage corporel peut nécessiter dix séances, parfois plus, espacées de dix jours. Sawsane regarde son corps, et juge : « je veux porter tous les modèles de vêtements, mais mon corps n'est pas beau. » Et de poursuivre : « je n'ai pas le temps de faire de l'exercice. Suite à l'accouchement, certaines zones de mon corps se sont affaissées, la graisse s’est accumulée dans la région de l'abdomen et des fesses, j'ai donc décidé de subir des séances de modelage corporel et je m'attends à obtenir de meilleurs résultats plus rapidement. »

C’est comme si les femmes affrontaient la tristesse de la guerre en se faisant une beauté...

Beaucoup d'argent pour la beauté

Les femmes qui recourent à la chirurgie plastique n'accordent pas d'importance aux sommes énormes dépensées pour ces opérations. La plupart des femmes et des jeunes filles le font soit pour suivre la mode, soit pour renforcer la confiance en soi.  Parfois, c’est un phénomène d'imitation, une envie de ressembler aux autres. « Nous ne sommes pas expertes des substances que le médecin nous injecte. Nous nous rendons chez le médecin ou au centre le plus célèbre de la région, nous payons beaucoup d'argent dans l'espoir d'obtenir des résultats satisfaisants », explique Rabrine.

Les actes de chirurgies esthétiques ont un coût allant de 150 000 livres syriennes pour atteindre 1 500 dollars, voire beaucoup plus.

Le prix des produits utilisés en chirurgie esthétique varient en fonction de leur qualité et du pays de production (Chine, Corée, Allemagne). Cela s'applique également aux appareils laser et au type de rayons utilisés. Ces produits et appareils sont importés de l'étranger à des prix exorbitants. Certains centres de beauté se procurent également des produits et des cosmétiques de manière illégale (en contrebande, par exemple), Parfois, les produits peuvent être frelatés ou périmés, ce qui impacte les résultats.

Pour l'expert cosmétique Adel Daoud « la qualité des produits et des appareils a des effets sur l’opération… Il n'est pas recommandé aux jeunes filles et aux femmes de subir des injections de produits de remplissage et de Botox, sauf s’il y a nécessité de les pratiquer. Il est également préférable de ne pas répéter l'opération en raison d’éventuels effets négatifs, tels que l'augmentation du relâchement et des rides. En raison de l'étirement de la peau après l'injection, il est conseillé de ne pas effectuer ces opérations sauf en cas de besoin urgent. »

Il n'est donc plus étrange de rencontrer au détour d’une rue une jeune fille ou une femme portant un masque pour cacher ses lèvres gonflées à la suite d'injections, ou un pansement médical sur le nez... Bien que la plupart des femmes optant pour une chirurgie plastique jouissent d’un bel aspect, l'idée de beauté est devenue une obsession et le recours à la chirurgie esthétique s’est banalisé. Ce qui explique que les traits de nombreuses femmes se ressemblent en affichant un même et unique standard de beauté. Les joues, le nez et les lèvres sont pour ainsi dire copiés à l’identique. Comme si nous vivions à l'ère de la copie, ou comme si les femmes affrontaient la tristesse de la guerre en se faisant une beauté...      

Evin Youssef

Evin Youssef

Evin Youssef est une autrice kurde-syrienne, journaliste et formatrice spécialisée dans le domaine "femmes et médias". Son travail consiste à documenter les violations des droits humains et à défendre les droits des femmes en particulier dans sa région. Evin a été présidente de l'Association des médias libres pendant quatre ans dans la région autonome du nord-est de la Syrie. Elle a obtenu un certificat à l'issue d'un cours qu'elle a suivi à Erbil (Kurdistan irakien) sur la documentation des violations des droits humains et du droit international et a remporté trois prix en tant que romancière. Evin a une longue expérience dans l'édition et la rédaction et la publication d'articles sur plusieurs sites en ligne locaux et régionaux en langue arabe.

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