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Femmes de ménages ivoiriennes victimes de la traite en Tunisie, ramasseuses d’ordures dans la banlieue de Damas, travailleuses de l’informel au Maroc et en Algérie, immigrées algériennes dont les droits sont niés en France qui ne bénéficient pas du droit appliqué dans l’Hexagone.
Dans leur vulnérabilité et leur mise à la marge économique, sociale, juridique, les hommes et les femmes ne sont pas, une fois de plus, égaux. Ce serait cependant sans compter sur la combattivité et la capacité de sursaut surprenantes dont celles-ci font preuve. Car les femmes, en se battant pour leur survie et celles de leurs enfants, parviennent à faire vaciller les injustices.
Ainsi, en Espagne, les travailleuses domestiques ont réussi à faire reconnaître leurs droits fondamentaux tandis que leurs luttes ont largement impacté le mouvement féministe espagnol. Même parcours d’émancipation en Italie où des victimes de violence reprennent leur destin en main en construisant des entreprises avec des biens confisqués à la mafia.
Enfin, c’est encore les forces de la sororité qui poussent les femmes à s’organiser collectivement en créant une multitude de réseaux solidaires voués à leur insertion professionnelle.
A lire les différentes facettes de ce dossier qui nous permet de traverser, d’une rive à l’autre de la Méditerranée, les réalités extrêmes de femmes mises à la marge mais aussi celles de leurs combats et de leurs résistances.