Elle est vêtue d’une robe aux couleurs chatoyantes, changeantes selon les saisons et selon la région. Sa peau est marquée par son appartenance ancestrale, par ces symboles spirituels aux forces insoupçonnées. Chassant le mauvais œil, soulageant les âmes en chantant le deuil.
Danseuse pied nus, teintés de henné, ses hanches sont enlacées, sa taille est marquée avec un foulard pour danser.
Danser pour se soulager, entrer en transe, un peu pour se libérer, de tous ces codes sociaux qui l’étouent de l’intérieur. Fluide est son corps tourbillonnant sur la piste de danse telle l’eau de source qui découle du haut de la montagne traversant, tous les obstacles, se faufilant entre les pierres, puis s’épanouissant enfin.
Femmes rebelles aux cœurs déchirés, coupables d’avoir aimé. Sensuelle, est Hiziya, passionnel est l’amour de Fadhma.
Amours interdits comme seuls échappatoires et éventuel paradis.
Femme racine, femme victime,
victime première, de la folie de la guerre.
Liberté bafouée, virginité volée et corps lynchés.
C’est dans un silence honteux qu’elle rentre chez elle et face à la dignité mal placée, elle se recroqueville sur elle-même.
Hantise familiale et rancœur avalée.
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© 2023 Medfeminiswiya - Réseau Méditerranéen pour l'Information Féministe
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