Étiquette : Femmes et information

Si l’on assiste à une féminisation des métiers de la presse en Tunisie, rares sont les femmes journalistes qui occupent des postes décisionnels, participation qui plus est soumise au jeu de la politique politicienne. Par ailleurs les médias continuent d’enfermer les femmes dans des représentations stéréotypées et sexistes.

Il aurait été étonnant de constater que l’espace consacré aux femmes dans les médias algériens est égal à celui voué aux hommes alors qu’elles sont minoritaires dans l’espace public. Dans les journaux télévisés des chaînes publiques et privées, les images de l’actualité nationale donnent l’impression que l’Algérie est un pays sans femmes. Il faut en effet s’intéresser aux rubriques cuisine, famille, beauté et faits divers croustillants pour les retrouver...

Dans un régime qui restreint fortement la liberté de la presse et réprime l'opposition, les personnes qui risquent le plus sont celles qui défendent le peuple kurde, considéré comme le principal ennemi de l'État. Un documentaire raconte l'histoire de femmes engagées dans les médias turques pour la justice et la liberté.

Je n’aurais jamais pensé que ce jour-là reviendrait. Celui où je renouerais avec la peur dans l’exercice de mon métier de journaliste. La peur est de retour et dans son sillage le sentiment d’humiliation, qui vous prend à la gorge, jusqu’à l’étouffement.

Deux semaines avant la publication de mon enquête « Bolt Tunisia... », au lendemain de l’adoption du décret 54, le directeur de la société Bolt en Tunisie m'a appelée et menacée de poursuites en justice, en invoquant cette mesure et les peine de prison qu’elle prévoit. Sana Adouni raconte son expérience...

Les jeunes femmes ont peu à peu investi les rédactions en nombre mais peu en pouvoir de décision. De fait, elles restent souvent cantonnées dans les sujets « légers », tandis qu’elles ont l’exclusivité des questions liées aux violences faites aux femmes et de manière générale à la condition féminine. Autant de thèmes qui restent marginaux dans les médias algériens.

Aujourd’hui, alors qu’on célèbre la journée internationale de la liberté de la presse pour l’année 2023, le directeur de « Radio M » reste derrière les barreaux. Quant à moi, j’ai perdu mon travail ...